P’tit tchat’

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

A force de consommer
Les êtres et les consciences,
L’avoir est devenu
Hélas, une vertu,

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Sur cette fausse route,
Les illusions, les doutes,
Deviennent le serment
De sectaires si croyants

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Envoie les se faire foutre
Sans regrets ni remords
Pervers si ordinaires
Qui jouent avec nos nerfs

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Et tu t’épanouiras
Dans les rires et la joie
Oublié, résilient, digéré…
Dieu, Allah et le yoga

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Aime la vie telle qu’elle est
Rien n’est à exiger
Offre toi corps et âme
Et elle t’en rendra gré.

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Je serai là pour toi
Dans ton cœur, tatoué
Aimer sait tout donner
Sans jamais regretter.

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu

190615

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Sapienza

Apprendre…
A se dés éduquer
Prendre la vie telle qu’elle est…
Partie deux…

De l’existence

Mettre au feu
Croyances et dépendances
Religion de l’humain
Seuls les arts en puissance

Expression

L’altérité bien balancée,
L’autre, apôtre de notre présent
La réciprocité pour tout venant….
Sont les sésames, les clés

Rien à cacher

Je donne
Je prends
Je rends
Je sens

Animal

Adieu, cerbères du cérébral
Elémentaire, fondamental,
L’instinct, pulsion vitale
A de nouveau sa place…

Corps à corps

Altesse,
Du haut de sa prestance
Distingue le beau du bon
Faisant gicler le lait…

Voie lactée

Poussière d’étoile
Envolée du lyrique
Amène brique par brique
A construire le désir….

Bâtisseur

En cela
Nul pouvoir
Un zeste de savoir
La sagesse, allégresse

Un nom pour dire tout ça…

SAPIENZA

190615

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Géolocalisation

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

L’amour n’est plus, envolé, disparu,
Ereinté par sa fragilité, son authenticité
Tué pour ce qu’il est

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Que n’ai je pas bien fait
Pour ainsi me retrouver
Ballotté, lessivé, torpillé ?

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Cette société me désole et m’affole
Elle a perdu la foi dans son humanité
Traitant son prochain comme s’il était un chien

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

L’acceptation tacite de ce néo-fascisme
Par ces hommes et ces femmes, peuple sans révolte
Me rend tout sauf serein

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Dénoncer cet état de fait
Me fait déjà du bien
Et ceci n’est pas rien

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

En offrant ces paroles
Colportées par Eole
Faites qu’elles fassent école

Elles portent l’espérance
Ce sera mon obole
Devoir de citoyen

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

230615

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Chance

Quand dans l’enfance,
Il t’a été donné la chance
D’être aimé sans limite
Pour ce que tu es
Tu peux tout traverser

Tu peux te faire confiance
Affronter les échéances
Tout envoyer balader
Quand plus rien ne te va
Et que tu te sens piégé

La solitude n’est pas une maladie
Mais juste un interlude
Pour un instant dans la vie
Retrouver le respect
Et ton intégrité perdue

Si tu t’es fait baiser
Ne cherche pas à te venger
La vie est ainsi faite
Que tes bourreaux n’auront jamais
Que des nèfles quand tu verras les trèfles

A quatre feuilles pour rouler
Caché dans les nénuphars
De très jolis pétards
En riant à la vue
Deux jolies fesses dans tes mains
Ta tête entre ses seins

Rien de prétentieux
Ni d’irrévérencieux
La foi dans une humanité
Gorgée de sentiments authentiques
Appelant autant à la révolte
Qu’à l’idée de se rouler dans les blés

La femme est l’avenir
De l’homme du futur
Qui tous deux dépassant leurs égos
Et rassemblant leurs énergies
Bâtiront le monde de demain
Quelque chose de plus sain.

260615

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Balance

Quand tu es partie
J’ai cru devenir fou
Invoqué les ancêtres
Balayé tous les paraître

Pourquoi avoir été si con
De croire en cupidon
Tu n’en n’avais l’étoffe
Et encore moins le coffre

Pas de bras pas de chocolat
Mon instinct me l’avait dit
J’aurais du l’écouter
Au lieu de m’accrocher

Si la leçon est rude
Que je la trouve injuste
Elle a pour bénéfice
De m’avoir fait connaître le vice

Un amour carnivore
N’apporte que la mort
Extinction du désir
Il n’y rien de pire

Un an de pénitence
Pour une histoire très rance
Maintenant je balance
Partage d’expérience

Mesdames et messieurs
Méfiez vous de ces gens

Qui, jamais satisfaits,
Vivant dans le passé
Toujours se plaignent

Qui, toujours indécis,
Jamais ne se décident
A vous en fatiguer

Qui, jamais sincères,
Vous encensent puis vous éreintent
Jusqu’à vous faire craquer

Dix huit mois de ce régime
M’auront mis sur le flan
Pourtant je suis solide

Alors, restez méfiants.

120715

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Féministe

Femmes,
Aimez les hommes,
Les vrais,
Les authentiques,

Car, à force de méprises
Vous laissez sur le quai
Ceux qui vous respectaient
Dans une solitude amère

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

J’aime les femmes avant tout,
Pas les garces, les gamines,
Les connasses, les pétasses
Qui d’elles mêmes se lassent

Je fustige ces féministes,
Avec leur sexe en étendard,
Qui, dans leur haine de l’homme
Abiment plutôt qu’aimer

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

Une femme reste une femme
Un homme reste un homme
Alors, cultivons les différences
Demande d’équité et pas d’égalité

Face à la bêtise si répandue hélas
Changeons d’état d’esprit
Sans distinction de race, de classe ou de zizi…
Là est le difficile, combattons le facile

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

Et ainsi grandir grâce à l’autre,
Pour faire enfin qu’ensemble,
Jouissance et plaisir, hauteurs du désir,
Se combinent parfaitement

Hommes,
Aimez les femmes,
Les vraies,
Les authentiques,

Elles sont l’humanité.

040715

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Mané

Le vent dans les feuilles
M’amène à te penser
Toi, Mané, ma grand mère
La mère de mon père

Tu étais la douceur
Celle qui me tricota
Un jour avec amour
Un pantalon de laine

Sur mes joues coulent …
Quelques larmes
Ces caresses de l’âme,
Essence de l’esprit

Dans la reconstruction,
Les souvenirs heureux,
Des petits cailloux blancs
Sur le chemin de vie

Le reflet du bosquet de feuillus
Miroite sur la rivière
Toutes impressions premières
De cette mise au vert

L’Aveyron est la source
Celle de mes racines
Et j’y puise la force
Pour vous la couler douce.

Merci à toi, Mané
Je suis très fier tu sais
De tout ce que tu as fait
Toujours bien tricoté.

200715

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Bedous

C’est ici à Bedous
Pyrénées atlantiques
Que je trouve la ressource

Le tonnerre gronde
Et la pluie s’invite, petite
Amenant la fraicheur, douce heure

En vacance de tout,
Je me suspends au temps
Appréciant le moment

A l’ombre des noisetiers
Les idées terre à terre
Amènent la lumière

Lentement mais surement
S’arriment les attaches
D’un futur bleu azur

L’esprit de nouveau pur
Le corps pour armature
Le cœur en grand seigneur

La pluie a remplacé les pleurs
L’envie a supplanté l’ennui
L’amour a terrassé la peur

Et c’est un grand honneur
Que d’être ce soir invité
Par Christophe et Martine

Tchin tchin

210715

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Parabellum

Ni l’amour
Ni l’humour
C’est la mort
Que tu aimes

Je n’ai plus peur
De le dire à haute voix
Ce que tu m’as fait
Est vraiment dégueulasse

Il est tellement plus facile
A petit feu de tuer les plus simples envies
Plutôt que d’en avoir
Espèce de garce

Sous des dehors bourgeois et bien éduqués
L’intérieur est pourri
Enfant qui n’a jamais grandi
Qui se croit tout permis

Agissant dans le silence de l’intimité
Par des injonctions paradoxales
Faisant l’effet d’une balle
Ton chemin est de cadavres parsemés.

Mais la corde a cassé
Le pendu s’est barré
Et s’en est bien tiré
Il n’a aucun regret

Son cœur est à l’ouvrage
De nouveau n’a plus peur
C’est son plus bel hommage
Et la fin de l’horreur

L’honneur est retourné
A son intégrité
Et ne fait que du bien
C’est pour ça qu’il est fait

010815

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Résilience

Te nommer…
Ce serait te flatter.
Tu te reconnaîtras…
Et c’est pas mal déjà

Tes élans de tendresse
Aussi rares que l’or
Auront réussi à tuer mon enthousiasme
Pour finir en sarcasmes…
Consternant

Tes façons de faire brutales
Ont tout abimé, tout bousillé
Et face à ça, simple mâle,
Mes fusibles ont pété
Humiliant

Mais ayant de la ressource,
Pu retrouvé la source,
M’y suis abreuvé jusqu’à plus soif…
L’inspiration revenue…
Toute honte bue

Du pire se repaître
Puis le porter à la lumière
Pour le faire disparaître,
Ainsi fête est la poésie…
Atmosphère

Je n’ai aucune haine,
Seulement de la peine,
Personne n’est parfait…
C’est une grande qualité…
Sérénité

Le goût de la vie,
Aucune prise de tête,
L’humour de retour
Et le corps en mouvement…
Esthète

L’envie de ne pas plaire à tout le monde
De nouveau jouer tout en démesure et en sincérité
Mon rire est intérieur, il est le grand vainqueur
Liberté, ma dernière conquête

150815

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