Doré

Au fond de cette ruelle imbriquée dans la ville,
Délicate essence de farine chatouille mes narines…
Clac sur le pavé,
Bruit du fer animal,

Au petit matin,
Le printemps s’installe
Dans une chaise longue
A côté du cheval

Sur les poteaux bordant la route, les moineaux affutent leur chant
Annonçant qu’il est temps de prendre possession de ce grand ciel blanc.

L’eau s’est arrêtée, sur les toits de ruisseler,
Laissant au blé l’occasion de pousser.

Et sur chaque pierre de la vieille ville,
En transparence apparaît,
Evidentes, colorées,
Une kyrielle d’images…

En dilettante,
Je tente dans la détente
De transcender l’absente.

Sublime instant de ce présent
Et qui, dorénavant,
Sera mon avenant.

JHJ
24052006

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