Confucius

Le silence traverse la pièce
Et se dépose sur la page…

Je ne sais que penser
De cet état de fait
M’empêchant de projeter
Si loin ma destinée

Embourbé dans les miasmes,
L’esprit sans enthousiasme,
Retombent autour de moi
Les bombes d’un somptueux minois

Sur ce terrain miné,
Il faut à pas comptés,
Envoyer des messages
Dénués de toute rage

Si la sagesse l’emporte,
Ce sera sans effort
Dans cette lutte à mort
Si puissante et si forte

Les champs de marguerite
Envahissent la guérite
Où, fatigué je m’étais réfugié
Par un beau soir d’été

Deux loupiotes éclairent la pièce,
Je touche au but,
Je ne sais lequel est-ce
Mais belle est la culbute

Les loups hurlent à la mort
Les jaloux sont garous
Et pourtant, ni regrets, ni remords,
Je suis et resterai le roi de tous les fous,

A trouver sans chercher,
Coquelicots dans les blés,
Les clés à tous ces doutes
Qui parsèment ma route… (bis)

JHJ
260506

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