Dans les phares de l’Aston, Martin vêtu de cuir,
Fait reluire le bonhomme, Don Juan de l’Oisans.
Échappement vrombissant aux chromes rutilants
Attisent curiosité de bimbos excitées…
Leurs strings incrustés dans belle intimité
Ruissellent du matou « minou minou minou »
Extase d’extatiques, des besoins tyranniques,
Gémissant de plaisir, elles crient sans retenue :
« Nickel chrome, fuck me homme »
Montée dans les nuages, aiguilles dans le rouge,
Grisé par les virages, Martin reste impavide
Sa tête mise en orbite, sensations satellites,
Apesanteur des cimes, la vitesse le sublime.
Infernal vroum vroum… S’enchainent les lacets…
Ripe, freine, rétrograde, braque, accélère…
Aston martin 1964,
12 cylindres,
350 chevaux sous le capot…
Io
JHJ
24022006
