Quelle douce maladie
Pour l’esprit que l’ennui
Cela lui donne envie
D’une femme qui sourit …
Toi fable fontaine
Tu es la femme qui sait
Que ce qui te fait plaine
Est là d’où l’eau jaillit
A ta source aigre douce
J’irai m’y abreuver
Jusqu’à la faire couler
Pour ne plus l’arrêter
Oh toi femme du Nil
Dont les eaux si fertiles
Font monter le magma
Dans mon Etna d’émoi …
Ton odeur d’appât
Effluves du Vésuve
Me chatouille le nez
M’avertissant déjà…
Si tu es la fontaine
De jouvence ici bas…
Le musc de ta fragrance
Est une incandescence
D’une telle indécence
Que je n’y mettrai que… le doigt.
JHJ
31052020