Des hauts et des bas,
De résille ou de soie,
C’est ainsi va la vie
Et son cortège de pluies.
Quand le beau temps revient,
Reverdissent les champs,
Ou, après un ballon, courent les enfants
Sans même voir passer un superbe cheval blanc.
Décochée de l’arc, la flèche s’envole
Et dans les airs, frivole, entame le tour du parc…
Petit bonjour aux daims s’abreuvant au ruisseau,
Hello de bon aloi et retour au carquois.
Coule, écoule, découle, histoire d’eau.
A vol haut, les passereaux s’inscrivent dans l’étang.
Chauve souris dans la nuit poussent des petits cris.
Les autochtones, automates synchrones, jouent à abalone.
Au son d’un violon Stradivarius ou Amati,
Dans d’oblongues volutes, sous l’arbre à papillons
Virtuoses déposent, vivaces ou lancinants
Des rythmes florissants.
Souvenir ému des jardins suspendus de Babylone.
JHJ
05082006
