Recherche de la vibration, de la cadence…
Pourquoi alourdir nos vies de choses si inutiles ? Le cœur est la couleur de l’esprit, la conscience son instrument, l’esprit la corde et l’âme la vibration. Importance de la transmission, orale, écrite ou télépathique peu importe chacun son truc mais ce mouvement du don et du contre don est la planche de salut de l’humanité toute entière. Elle est l’embryon de la création, le début de la réciprocité, le carburant et sans elle rien ne peut commencer à exister. Préambule du faire et du juste. Fort, beau, grand peut être mais avant tout équitable. Pas d’instinct de supériorité ou une quelconque arrière pensée, juste la sincérité, les yeux, le cœur et les bras grands ouverts.
Pourquoi sous nos yeux l’arrivée de cet univers si contrit, si petit quand il faut aller vers notre seule vraie boussole : la terre nourricière. C’est en étant très terrestre que nous pouvons redevenir terriens. Il n’y a même pas le choix, revenir à l’ici bas demande de nous agenouiller pour la toucher. Ce geste de résilience pour se remettre à son diapason pour ensuite pouvoir lever la tête vers le ciel et l’univers dans un second temps. Décalage total par rapport à la réalité qui nous est imposée, qui freine sans décélérer, complètement décérébrée qu’elle est devenue.
Le ciel est bas, l’air est froid, l’humidité s’installe et la terre se repose avant de devoir encaisser la chaleur de l’été. Une bonne pause pour installer les bases de cette révolution démocratique qui s’annonce à l’approche des années 2020.
Du chant, de la joie, des cris, de la bonne humeur, le monde est en pleurs d’une utopie en marche, celle vers le commun. Ce qui est à tout le monde et n’appartient à personne. Ce res communa qui existe en droit romain et qui fait que les cours d’eau n’ont aucun propriétaire. Il faut aujourd’hui étendre cette notion à l’énergie, à l’eau, aux champs destinés au maraichage, aux barrages hydroélectriques, aux centrales nucléaires, aux péages autoroutiers, au réseau ferré, à tout ce qui fait lien.
Basé sur l’investissement à long terme (30/50/100 ans), tout doit être fait pour ralentir le temps et ainsi en profiter à la manière des indiens et des peuples « primitifs »qui ne prélèvent que ce dont ils ont besoin. 1968 était la préfiguration de cette société, les années 70 et leur cortège en furent le cercueil. Il s’agit donc d’en prendre les planches et les clous afin de bâtir cette grande utopie humaniste à l’échelle mondiale, l’ère de l’universalité, une religion de l’humain et de son commun, berceau des croyances et de la foi en un avenir meilleur. Quelque chose de plus grand que soi, autrement ça n’en vaut pas la peine. La vie est trop courte pour n’être que plaintes et souffrances et le combat, ce nécessaire dépassement du quotidien, son moteur.
Vaincre ses propres peurs, voir en grand, être capable d’aimer, accepter de tout perdre, respirer, inspirer, insuffler, chanter… Oh yeah !!!
JHJ
02062019