SYNTHÈSE

En cette fin d’année 2019, nous assistons à l’échelle planétaire à l’acmé du capitalisme ultralibéral mis en place dans les années 70 par les théoriciens de l’économie Hayek et Friedman et leurs marionnettes politiques Pinochet, Reagan et Thatcher.

1973-2019 : Quarante cinq ans plus tard, le boomerang chilien annonce la reprise d’une histoire brulée par le silence de ces bouches aussi policées que fascisantes.

Mais quelle est la particularité de ce fascisme mutant virtuose et virtuel ? Il n’a pas d’éthique, tel un virus, cohabite en démocratie et s’en nourrit mais comprend que s’il doit se régénérer tombe dans les bras des néo-fascistes et des dictatures. Il s’accommode de tout pourvu que la prédation et la domination fassent partie du projet politique. Dans sa modernité, il a ajouté au naturalisme du capitalisme primaire (l’égoïsme de chacun est bon pour la société en général – ce qui n’a jamais été prouvé) un idiome politique, un principe d’inégalité absolue qui peut se résumer ainsi «  Fort avec les faibles et faible avec les forts ». En cela la rupture contemporaine est que l’idéologie capitaliste qui avait passé un pacte tacite avec les démocraties occidentales au vingtième siècle dont elle était un peu le bébé s’en est affranchie avec la globalisation galopante de ces quarante dernières années et s’attache même aujourd’hui à les combattre. La trahison et la spoliation sont l’essence même de ce système.

Et les prémices de cette vision totalitaire ont eu lieu au Chili en 1973 : « L’expérience chilienne » est à ce titre à regarder d’un œil toujours nouveau. La façon de procéder des États-Unis de Nixon envers la jeune démocratie chilienne, d’abord en l’abattant par le biais d‘un coup d’état militaire puis en imposant au pays et au peuple une potion politique (Idéologique et économique) dont ils ne voulaient pas et au seul service des multinationales qui ont pillé les richesses du pays sans se soucier de la nature et des gens qui y vivaient paisiblement depuis des milliers d’années. Seuls, les riches locaux, oligarques avant l’heure, ont véritablement profité de ce raid militaire, cette OPA hostile des États-Unis sur le Chili, la confiscation du pays à ses habitants par des étrangers. Si ça, c’est pas déjà un truc de malade…

Quarante sept ans plus tard, les chiliens sont en train de reprendre en main leur destin et ils sont loin d’être les seuls. Sur la planète entière, les peuples grondent et se révoltent, n’en pouvant plus de la gangue qui les enserre et les contraint à la misère chaque jour un peu plus quand devant leurs yeux défile une richesse devenue aussi obèse qu’obscène, sale.

La mutation capitaliste ? Les riches sont devenus de pauvres riches. Incapables de douter, ils ont perdu toute humanité et l’alignement sans conditions du politique sur le dogme économique les a rendus encore plus cupides et donc plus stupides.

Il s’agit de redonner le pouvoir au parlement donc au peuple et de graver dans le marbre les termes espérance de vie en bonne santé, protection sociale, état solidaire, alimentation saine, culture à tous les étages.

C’est ce qu’ont recommencé à faire les chiliens en votant une nouvelle constitution avec en premier lieu de nouveaux droits sociaux semblables aux nôtres… Accès pour tous à la santé et à l’éducation.

Viva el Chile !

JHJ

29102020

NOUVEAU MONDE

La notion d’urgence
Nous lie et nous aliène
Nous asphyxie mentalement
En nous abonnant au malheur

Le corona aura servi à montrer à tous que cette urgence n’était plus.

Disparue par la grâce d’un virus, quelle ironie !
Venu de nulle part et ne demandant rien
Si ce n’est d’en tuer quelques uns
Pour inoculer aux autres le vaccin

Celui de la fin de toute urgence.

D’adolescent le monde vient de passer en un instant à l’âge adulte
Le plus beau celui des envisageables
Quand la vie n’a pas de masque et que les corps sont bien vivants
Qu’elle s’offre à notre vue sans fard simplement nue

Des années de télé auront tout embrouillé jusqu’à tout verrouiller

Pourtant sous nos yeux encore clos aveuglés par la clarté du moment
S’écroule la vieille carcasse d’un dinosaure déjà mort

Maintenant que le cadenas a sauté
Passons à autre chose et concentrons nous
Pour accoucher ensemble à l’échelle planétaire de ce monde du commun
Peuplé de singes agiles et de guenons habiles

Qui aura pour étendard les couleurs de la Jamaïque,
Rouge, vert et jaune
Religiosité, musique, spiritualité
Nouvelle trinité

Message d’un commun communiquant le communisme de son temps
L’espoir du temps présent
De ce Nouveau monde émergeant
Sur les cendres de l’ancien encore fumant.

JHJ
01062020

281019 – Pulsion de vie

Guerre du pétrole

Guerre de l’eau

Guerre des terres cultivables

Tel est le triptyque que doit affronter notre monde contemporain.

Avec quelles armes ? La révolte des peuples contre les dictatures néo libérales qui les oppriment avec l’instauration de nouvelles modalités d’organisation des collectivités. Démocratie versus barbarie, combinatoire de l’idéologie capitaliste (POLITIQUE) et de la rhétorique moraliste, rétrograde et autoritaire (RELIGION).

Quelles solutions pour cela ?

  • La relocalisation de la production des biens de première nécessité (ALIMENTATION) avec le souci de revenir au maraîchage, la parcellisation des sols, la reconstitution du bocage, la plantation de fruitiers tout le long des routes dans une logique pastorale qui mélange les productions végétales et animales.
  • La réindustrialisation des biens nécessaires à la santé (MATÉRIEL ET MEDICAMENTS).
  • La mise en œuvre d’une politique énergétique axée sur la recherche de solutions économiques et locales (A l’échelle d’une commune ou d’une ville) amenant à une plus grande autonomie des territoires grâce au renouvelable mais surtout aux économies d’énergie.
  • L’obsession d’économie d’eau potable pour ne pas assécher des nappes phréatiques devenues très fragiles.
  • Considérer le village, le quartier dans les villes comme le coeur, espaces de vie disposant de services publics de santé et d’éducation accessibles à tous, lieux de vie du commun où les rencontres informelles sont de nouveaux possibles.
  • Développer le réseau public des transports (Train et bus) et leurs interconnexions avec les modes de déplacement individuels doux (Piétons, vélos, trottinettes) pour faire du véhicule personnel un choix non prioritaire.
  • Interdire la circulation des biens alimentaires par camion en privilégiant le transport ferroviaire.
  • Répartir le travail en le diminuant drastiquement pour supprimer le chômage et redonner du temps aux gens afin qu’ils s‘impliquent dans la vie sociale et politique de façon puissante (3 ou 4 jours de travail, 1 ou 2 jours consacrés au commun (associations, partis politiques) et deux jours de repos).

JHJ

28102019

281019 – Imagination

Entre les journalistes du réel et les prédicateurs du virtuel, un coin, un tout petit coin qui doit permettre d’élargir l’horizon, la perspective des rêveurs, seule issue possible de notre monde contemporain partant en capilotade.

Redonner la priorité aux rêves car ils sont l’interstice où s’insinue le rais de lumière dans l’entrebâillement de la porte prête à claquer brutalement sur nos doigts et nos corps.

Cette démarche toute philosophique est nécessaire, essentielle à sa propre construction afin de se découvrir de nouvelles attitudes psychologiques permettant d’avancer d’abord individuellement puis collectivement ensuite. La démoralisation est une arme de destruction massive assez banale pour être dénoncée et combattue. Le premier des remparts est l’âme humaine et ses rêves, inconscient à la fois collectif et personnel, habitant en chacun de nous, pâte humaine collective seule capable d’affronter les enjeux planétaires qui viennent nous bousculer jusque dans les tréfonds de nos vies.

Les rêves sont là pour combattre la pulsion de mort, la repousser et ainsi faire place à la lumière. Démarche personnelle au service du collectif, singulière, confondante et transcendantale. Puisant ses fondements dans le passé, elle doit se régénérer, rebondir pour éviter la régression autoritaire qui semble aujourd’hui s’imposer à nous et aller vers une mutation volontaire en direction d’une société éclairée par un nouveau paradigme institutionnel : D’un côté, le laïc, base du politique et du commun, démocratie sur fond de mode parlementaire renforcé et de l’autre, le privé, l’ésotérique pour les dogmes et les religions.

Ce principe de séparation réaffirmée du politique et de la croyance doit amener ces deux puissances à démêler cette pelote qui les lie et nous aliène, travail permettant à la politique de se débarrasser de la contrainte tutélaire et ancestrale de la coutume et des croyances qui l’accompagnent.

Avoir la foi aujourd’hui c’est repenser, renouveler le rapport de forces entre le religieux et le politique au sein même de l’individu, être souvent rétif à sa propre émancipation et qui pour ces raisons va vers la croyance qui lui donne un cadre et le rassure au contraire d’institutions politiques démocratiques qui devraient/devront l’encourager, le pousser à son individuation, sa responsabilisation, son autonomie lui évitant ainsi d’aller vers son auto aliénation (Servitude volontaire dirait La Boétie) en tombant dans les chausse trappe, tous ces totems technologiques, consuméristes ou religieux qui ne sont en fait que des pulsions de mort revisitées.

Engendrer plutôt que croire et faire croire, telle doit être la nouvelle mission du politique. Pour aider l’individu à dépasser le cadre de référence qui lui permet de s’épanouir en tant qu’enfant et pouvoir ensuite une fois adulte rendre à la société bien plus qu’elle ne lui a apporté, une forme de reconnaissance éternelle, une biodynamie, le mouvement même de la vie.

JHJ

28102019

080619 – Ultimatum

Il n’est point venu le temps de faiblir ou mollir, il s’agit de se battre pour tout un chacun, pour la victoire de cette liberté conquise de haute lutte par nos pères, nos mères, nos ancêtres, terrestres parmi les terrestres, accrochés à la vie et ses combats jusqu’à leur dernier souffle. Personne ne pourra nous la reprendre et nous nous attacherons au contraire à l’étendre.

Règle d’or d’une éducation des semblables et des uniques à la fois, une égalité non pas de droit mais de fait. Au nom de toutes les insanités commises à notre encontre et jamais par mégarde.

Fragiles, sensibles, faibles, unissons nos forces pour sauver ce que les puissants cherchent à détruire sans raison, sans vergogne, par pure cupidité. Comme si ce pouvoir de nuisance était leur seul guide, le passeport pour accéder aux niveaux « supérieurs ».

Hypocrisie d’une intelligentsia qui se pense, se figure et pire que tout se croit meilleure faisant passer sa politesse, « son savoir vivre » comme le gage de sa moralité. Et c’est là où sa bêtise est autrement plus grave que celle des pauvres car elle est d’abord et avant tout morale. Quand au pluriel opportunité devient opportunisme, unique façon d’être et d’agir, a way of life as would say the Americans… Je combattrai toujours ces agissements qui empêchent au fil de l’eau de la vie de couler.

A fond s’il vous plaît avec des glaçons, frappé, frappant, humiliant face à l’urgence du monde qui vous hurle d’arrêter de faire mal, de faire du mal, de tout faire à l’envers, de faire n’importe quoi et ce une bonne fois pour toutes.

JHJ

08062019

020619 – Pourquoi ?

Recherche de la vibration, de la cadence…

Pourquoi alourdir nos vies de choses si inutiles ? Le cœur est la couleur de l’esprit, la conscience son instrument, l’esprit la corde et l’âme la vibration. Importance de la transmission, orale, écrite ou télépathique peu importe chacun son truc mais ce mouvement du don et du contre don est la planche de salut de l’humanité toute entière. Elle est l’embryon de la création, le début de la réciprocité, le carburant et sans elle rien ne peut commencer à exister. Préambule du faire et du juste. Fort, beau, grand peut être mais avant tout équitable. Pas d’instinct de supériorité ou une quelconque arrière pensée, juste la sincérité, les yeux, le cœur et les bras grands ouverts.

Pourquoi sous nos yeux l’arrivée de cet univers si contrit, si petit quand il faut aller vers notre seule vraie boussole : la terre nourricière. C’est en étant très terrestre que nous pouvons redevenir terriens. Il n’y a même pas le choix, revenir à l’ici bas demande de nous agenouiller pour la toucher. Ce geste de résilience pour se remettre à son diapason pour ensuite pouvoir lever la tête vers le ciel et l’univers dans un second temps. Décalage total par rapport à la réalité qui nous est imposée, qui freine sans décélérer, complètement décérébrée qu’elle est devenue.

Le ciel est bas, l’air est froid, l’humidité s’installe et la terre se repose avant de devoir encaisser la chaleur de l’été. Une bonne pause pour installer les bases de cette révolution démocratique qui s’annonce à l’approche des années 2020.

Du chant, de la joie, des cris, de la bonne humeur, le monde est en pleurs d’une utopie en marche, celle vers le commun. Ce qui est à tout le monde et n’appartient à personne. Ce res communa qui existe en droit romain et qui fait que les cours d’eau n’ont aucun propriétaire. Il faut aujourd’hui étendre cette notion à l’énergie, à l’eau, aux champs destinés au maraichage, aux barrages hydroélectriques, aux centrales nucléaires, aux péages autoroutiers, au réseau ferré, à tout ce qui fait lien.

Basé sur l’investissement à long terme (30/50/100 ans), tout doit être fait pour ralentir le temps et ainsi en profiter à la manière des indiens et des peuples « primitifs »qui ne prélèvent que ce dont ils ont besoin. 1968 était la préfiguration de cette société, les années 70 et leur cortège en furent le cercueil. Il s’agit donc d’en prendre les planches et les clous afin de bâtir cette grande utopie humaniste à l’échelle mondiale, l’ère de l’universalité, une religion de l’humain et de son commun, berceau des croyances et de la foi en un avenir meilleur. Quelque chose de plus grand que soi, autrement ça n’en vaut pas la peine. La vie est trop courte pour n’être que plaintes et souffrances et le combat, ce nécessaire dépassement du quotidien, son moteur.

Vaincre ses propres peurs, voir en grand, être capable d’aimer, accepter de tout perdre, respirer, inspirer, insuffler, chanter… Oh yeah !!!

JHJ

02062019

121119 – La préférence pour les pauvres parce qu’ils sont si nombreux

Dans ce monde si manichéen, il s’agit, puisque cela nous est imposé, de choisir son camp. Et je choisis celui des pauvres car ils sont les plus fragiles donnant à cette tache un sens et une valeur de la plus haute importance.

L’éloignement de ces personnes de la politique s’explique par le fait qu’ils ont été abandonnés à tous les niveaux, local, national, européen et mondial, l’acmé de ce phénomène étant la culpabilisation d’être ce qu’ils sont en les définissant uniquement comme des pauvres et non des individus riches de leurs spécificités et de leur vécu. Ce sont pourtant ces gens qui ont le plus besoin d’aide étant de par leur fragilité financière beaucoup plus à la merci des aléas de la vie.

Le manque vient de la rupture de la parole par les politiques au pouvoir avec cette frange de la population qui veut être entendue, comprendre par des mots simples des situations compliquées et avoir des réponses à leurs problèmes qui sont souvent les mêmes : accès aux soins, à l’éducation et à la santé.

La bureaucratie étatique (Mélange d’élite aux petits pieds et de système informatique toujours plus englobant) controlé par des exécutifs toujours plus autoritaires et violents est devenue l’instrument de contrôle des peuples. L’Europe en est un exemple frappant. Créée pour instaurer la paix, elle s’est attachée à créer une communauté économique et financière puissante et cohérente mais sans volets social, culturel et environnemental… Une maison ouverte aux quatre vents du libéralisme sauvage. Renforcement des puissants (Multinationales, banques, états) et affaiblissement des plus fragiles. Symbolique de cette nouvelle réalpolitik des années 2010, un dicton peut résumer la situation : Forts avec les faibles, faibles avec les forts.

La désertification des territoires ruraux, le phénomène d’hyper concentration dans les zones urbaines, la malbouffe engendrent des problèmes de plus en plus difficiles à résoudre et ce à tous les niveaux politiques.

Revenir à l’autonomie alimentaire et énergétique des territoires serait un formidable projet dont l’Europe pourrait être porteuse. Cela permettrait de fédérer autour d’une idée à la fois très concrète et finalement indispensable à la pérennité de l’humanité toute entière. Que l’Europe soit capable de cela et elle montrera ainsi la voie à suivre aux autres peuples.

Le tout économique est mort puisqu’il ramène de par ses tombereaux d’inégalités les fascismes au premier plan… Intolérance, repli sur soi, haine de l’autre… Peut être est ce fait de façon cynique et organisée puisque pendant que les pauvres tapent sur les encore plus pauvres, les riches se frottent les mains et amassent… J’espère me tromper.

Pour conclure, le calendrier européen depuis 70 ans a imposé le marché unique, l’euro et il est temps que les peuples, dans un sursaut démocratique, imposent à leur tour et d’un seul coup le social et l’environnemental. Mener des politiques de préservation et d’entretien des communs (Transport, eau, énergie, éducation, santé) en ne donnant plus d’argent à l’argent, définir une ligne politique claire au service de la majorité des gens et refaire société pour que chacun puisse dans ce cadre épanouissant apporter sa contribution. Une utopie à réaliser de toute urgence pour échapper au mal qui ronge nos sociétés contemporaines et à ses tentations apocalyptiques.

JHJ

12112019

131119 – État des lieux

Plus rien ne fonctionne correctement à force d’assécher l’énergie grâce à laquelle ont toujours vécu les humains. Relégués au rang de simples exécutants ne pouvant même plus apporter leur touche personnelle, le corps sociétal qui les relie s’appauvrit à vitesse grand V. Orange (ex France Télécom), hôpitaux, Éducation nationale, Engie (ex EDF-GDF), tout y passe, à la moulinette d’un pouvoir exécutif qui au lieu de défendre l’intérêt public et donc l’état, le dépèce méthodiquement pour l’offrir à la rapacité des intérêts privés qui, eux, n’ont pas de patrie. Système diabolique qui corrompt les puissants au détriment du plus grand nombre, enfermant les premiers dans leur tour d’ivoire et les seconds dans l’impuissance, la haine et le ressentiment.

Qu’est ce que cela va donner ? Rien de bon bien évidemment si ce n’est la culpabilisation de l’individu pour ce qu’il est, un être fait de chair et de sang, fort par moments et faible par instants. Exiger la performance à tout crin c’est nous retirer une part de notre humanité.

L’idée sous tendue est peut être qu’à crever, autant que ce soit comme une bête, vidé de sa moelle, sans rien sur les os, ni dans la tête, décervelé. Consommateur alpha remplacé par un consommateur bêta. Belle perspective.

Dans cette immense arnaque, les cyniques et les putes sont à la manœuvre, gens sans âme ni conscience recherchant la puissance et la gloire, recherche d’équilibre pour compenser leur vide intérieur, la vacuité de leur pensée uniquement dirigée vers le besoin de dominer en écrasant, piétinant, écrabouillant les principes les plus élémentaires du respect, de l’empathie, de la compréhension, de l’écoute la plus élémentaire. Cette entreprise de démolition/destruction planétaire a de nombreux alliés, cohorte de débiles, de ratés, de jaloux, papillons de nuit attirés par la lumière qui rêvent de prendre leur revanche ou d’accéder aux strapontins du pouvoir par leur seule allégeance à cette doctrine de l’instant.

La révolte se doit d’être puissante, unie, sans pitié et pacifique. Il en va de l’avenir de l’humanité.

JHJ

13112019

120319 – BILLET D’HUMEUR

C’est dans le passé qu’il faut aller chercher l’avenir. A la recherche de sensations retrouvées enfouies si profond et qui étaient les bonnes il y bien longtemps de cela. La recherche de nouveauté ne se fait que dans le brassage, extraction de vieilles pépites enfouies.

Accomplir ce travail de mineur est indispensable à son auto-régénération. Le corps en support et en harmonie à la fois de ce terrible effort intellectuel à accomplir, celui de faire péter ces digues qui nous empêchent de divaguer.

Je ne veux plus de cette réalité et je m’occupe donc à conduire, construire celle qui vient, tranquillement, localement, vocalement et manuellement. Leur réalité n’est plus la mienne et je me retranche dans une action quotidienne de lutte pour que le meilleur s’installe et que cette période de l’antéchrist s’achève et laisse la place à l’humanité, son amour et son énergie incommensurable.

Tous les dogmes ont sauté et la morale a explosé. Mais de la manière la plus restrictive, la plus dirigiste, la plus étroite quand il était attendu une refonte totale des sociétés, de leurs croyances et des pratiques consuméristes qui en découlent en s’ouvrant de nouveau à la nature, de vivre dans un environnement plus sain, de donner un nouvel élan à la vie et l’humanité après un vingtième siècle de fracas et d’éclats.

Figés dans leurs postures, les sphinx dirigeant le monde et leurs hommes de main ont repris le pouvoir en gazant littéralement la planète, avec pour horizon unique de savoir qui sera le prochain dictateur élu !!!!

Propagande et duperies sont à la tête de l’état. Il n’y a plus aucun doute là-dessus. La dernière séquence Macron le montre de manière aussi éclatante qu’éclairante. Même eux n’utilisent plus les faux semblants. Ils pillent tant qu’ils sont à la tête, aux manettes. Et le peuple hurle et crie car il a du mal à vivre tout simplement. Et les gens s’arrachent grâce à la lutte.

A la morale, s’est greffé l’autoritarisme. Porté par les riches et voté par les pauvres….C’est d’une tristesse ! La bonne conscience avait remporté la palme et allait de nouveau s’imposer à nous quand nous pensions avoir enterré la peste brune et pouvions passer au climat et à sa préservation et ce de façon quasi instantanée. Nous étions à ce moment là dans la vraie modernité et les techniques étaient tout à fait prêtes à servir cette cause plutôt que l’option guerre, militarisation du monde, destruction reconstruction des villes détruites, pollution maximale.

Dans cette équation climatique, le pire est le réel et l’homme doit être capable de réparer ce qu’il a profondément endommagé : le climat, cause planétaire et élémentaire qui doit être finalement notre diktat. Elément base. En changeant radicalement de modèle pour plus de proximité, pour un rythme correspondant à la véritable nature humaine qui a besoin de repos et de réflexion pour envisager, comprendre, réfléchir, digérer.

En dix ans, il s’agit de préparer les années 2050 et la décroissance brutale des émissions de CO2 dans l’atmosphère pour qu’elles redescendent à un niveau de nouveau régulable par le seul système climatique naturel.

Fermer les sites polluants, remplacer les vieilles pratiques par les bonnes, créer des ateliers de fabrication et de rencontres artistiques entre bar et dancing, développer les pratiques des arts sous toutes ses formes, développer le réseau d’auberges de jeunesse en France et en Europe. Planter des arbres d’arrache-pied dans tous les endroits possibles et imaginables. Faire vivre le local, celui qui ne peut être délocalisé, investissements prioritaires de l’Europe des années à venir.

JHJ

12032019

010519 – Âme en flamme

Il est revenu le temps d’écrire. Le stylo comme arme de création majeure. A la manière d’un Ivan Illich dont tous les mots couchés furent pesés comme étant chacun des bâtons de dynamite qui, un par un, presque tranquillement, déconstruisent toutes nos croyances d’une société meilleure irriguée par le seul progrès technique.

En fait, l’homme, homo sapiens sapiens est né pour une seule et unique chose, la création. Sous toutes ses formes et de toutes ses forces. Le reste n’est que billevesées et temps perdu. C’est elle qui peut l’amener aujourd’hui à son autonomie énergétique et psychique en se basant sur une alimentation plus saine et un habitat peu gourmand en énergie où les déplacements se font pour établir la relation et non courir après un temps perdu avant d’avoir été vécu.

Nécessité de la lucidité pour contrer cette idéologie de la vitesse pour la vitesse encouragée par ce blitzkrieg informationnel qui rendent la réflexion et les vies confuses, éparpillées, éclatées sous un énorme nuage de CO2. Le capitalisme – qui agonise sous des cris d’orfraie qui n’intéressent que les riches – asphyxie le monde sous ses oukases (marche où crève) et le chantage affectif (emploi contre pollution) pour empêcher la création et son corollaire, le droit de rêver dans le sens d’une quête d’équité plutôt que d’identité, d’une société en meilleure santé, d’un social retrouvé, de la joie sur les visages, d’une consommation raisonnable, du passage de l’abondance insatisfaite au manque heureux, cette frugalité joyeuse, cette mélancolie heureuse dixit Philippe Courcuff.

Un travail à la fois personnel et collectif reposant sur deux piliers : La prise de conscience individuelle et une confiance retrouvées dans la société qu’ils sont en train de fabriquer. Tout un travail de l’ombre réalisé par déjà un très grand nombre de personnes dans le monde qui ne sont pas en contact filaire ou satellitaire mais de façon télépathique, empêchant à la fois au monde actuel de s’effondrer et permettant au nouveau monde d’arriver, avec au milieu ces monstres néo fascistes qui profitent de cette incertitude pour prospérer.

A l’inverse de l’accélération de ces deux cents dernières années, il est indispensable de devenir économe dans nos modes de vie, de ralentir sur la consommation individuelle et de la remplacer par des investissements dans les biens communs. Pas simple mais faisable. La volonté politique est indispensable, ciment de ces aspirations à la fois individuelles et collectives. Objectivement, c’est la priorité du moment. Nous assistons aujourd’hui à l’échelle mondiale à une bataille de cour de récréation entre abrutis, monopolisant l’espace et la parole à essayer de régler des problèmes qu’ils ont eux-mêmes engendrés. Bah ! Décalage obscène et total.

Mais c’est dans cet aveuglement planétaire que se trouve la lumière à condition que la nature nous donne un coup de pouce. Je ne sais comment mais elle devra le faire. Les puissants ne comprendront qu’elle, notre terre mère, Pachamama, l’éternelle.

Alors à toi, lecteur, je m’adresse pour que tu tousses un bon coup et que tu éradiques cette vermine qui fait tant de mal au biotope, au vivant, végétaux, humains et animaux qui n’ont jamais rien exigé et toujours tout donné.

Il y a soixante dix ans, il s’agissait d’éliminer le nazisme. Aujourd’hui, il s’agit de sauver l’humanité. L’ennemi n’est plus en face mais au plus profond de nos êtres et nous nous en libèrerons par une prise de conscience individuelle, prélude à la mise en action collective.

JHJ

Mai 2019