L’achetée

Du bienfaisant au néfaste
En l’espace d’un instant
Quand tout d’un coup bascule
Et que tu me dis, voilà, c’est fini…

Dans l’intimité d’une conversation téléphonique
Ou j’étais allé chercher en cette fin de journée
Le réconfort dont j’avais tant besoin
Après avoir si durement travaillé…

Pendant dix huit mois j’ai écouté ta voix
Le sombre de ta vie tes ennuis tes tracas
Cherchant à distinguer le mal de la critique
Dans cette quête commune d’une vie authentique…

Dans la douceur de l’illusion de recoller à ton passé
Sur cet espoir, tu as claqué la porte violemment
Pour offrir notre présent aux fantômes de l’argent…
L’être aux dépens de l ‘avoir, lâcheté pour seul miroir.

Je soigne mon corps et ma psyché,
Digère l’injuste, la trahison,
Et compte bien rebondir…
Armé d’un grand sourire.

JHJ
23082017

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