0903 – Gratuit

Calme et tranquille
La nature irrigue mon esprit
De sa solitude chantante
Pure imprévue et décapante

Aller bien par sécurité
Quelle vanité
Démoralisé
Je me mets en cale sèche

Pour transformer la culpabilité en un doute
Et ce doute en une route
De nouveau dégagée
Aller simple vers la joie et la spontanéité

Faire les choses les unes après les autres
Maitriser ses désirs
Rechercher le plaisir
L’instant comme seul apôtre

Cette exigence ultime
Ce principe premier
Peut parfois déranger
Terrible normalité

Total respect pour la vie
Refus des compromis
Acceptation de l’autre
Amour de soi

Hormones en harmonie
Montagne mise en plis
Je récolte les fruits
De ce qui est gratuit

Science du rythme
Le cœur donnant le beat
Aucun amour pour la mesure
Là est ma vraie nature

JHJ
09032020

Précédent / Suivant

1803 – Cheval de Troie

Interdire les bourses
Hippodromes aux courses insensées
Pour un fric dématérialisé
La vie est à ce prix

Ma colère est profonde
J’avais hélas raison
De combattre ce mal
Ce capitalisme à cheval

Virus à bride abattue tuant toute morale
Et faisant de la vie un simple accessoire
Elle le socle la base l’indéracinable
Vilipendée niée inacceptable

Chevalier du ciel
Se nourrissant du miel
Du pollen des envies
Je me lève insoumis

La liberté n’est pas un droit
Quotidienne conquête
Où la recherche d’alliés
Est déjà une lutte face à ces aliénés

De l’argent du pouvoir et de la peur
Qui refusant la réalité
Organisent la catastrophe
La polémique pour apostrophe

Insulte à la politique
Espace démocratique
Cour des petits et des grands
Où les sujets sont là pour régler les conflits

Penchons nous sur son berceau
Car les faits sont costauds
Avec pour racine ce siècle des lumières
Quand l’idée d’individu est soudain apparue

Cette philosophie de l’émancipation
De l’éveil de la conscience de chacun
De la découverte de sa propre singularité
Ce travail d’une vie pour la vie dans la vie

Ce qui fait société… notre individualité
Nos ressources humaines… en chacun d’entre nous
Ai tout mis bout à bout… et ceci fait un tout
Par soi Pour les autres Pour soi Par les autres

Krach boum hue (3 fois)

JHJ

18032020

Précédent / Suivant

3009 – Créateur

Prisonnier de cet inflexible amour
Où Thanatos a dézingué Eros
Je suis submergé dissous englouti par une totale confusion
Désagréable entre deux eaux qui me colle au corps et à la peau

Pourtant au fond de moi transe lucide je vois tout
Que tu n’étais pas faite pour moi
Que j’ai été pour toi cette petite passerelle
La courte échelle pour te sortir du trou tourterelle

Maintenant je suis mou quand je voudrais être doux
Car tes contradictions m’ont touché au plus profond
Et mes essais pour aller vers la sérénité
Ne sont que des petits cailloux blancs éparpillés

L’écriture réconforte par la vérité qu’elle me susurre
Avec la musique ajoutez y le goût de l’aventure
Quelques bribes rythmiques rendent ainsi mélodiques
Cette mélancolie aux accents dramatiques

Le rien est un tout que je me dois d’appréhender
Le vide de l’ennui l’espace de la résurrection
Où ma plume simple outil au service des cieux
Trempée dans l’amertume se transforme en un pieu

Bourdon butinant les derniers sucs de ta fleur
Je bois ce calice jusqu’à la lie de ma propre rédemption
Cela me fait du bien d’être cette pompe à vide
Se nourrissant du pollen de tout ce presque rien

Pour que le fiel qui t’habitait devienne le miel de mes prochaines années
Transformé par le temps devenu mon amant
Recycleur avant l’heure qui des ennuis fait la colle
Et que ce bric-à-brac devienne la base sereine et saine de mon prochain envol

Ainsi soit il

300919

Précédent / Suivant

Solitude

J’apprends à vivre seul
Personne ne m’appelle
Mais je suis sans angoisses
Vivant l’instant présent

La femme s’en est allée
Apeurée par l’amour
Celui-là sans détour
Que je lui portais si fort

Les amis sont absents
Absorbés par leur vie
Et me laissent confiants
A une solitude créatrice

Ni regrets ni remords
Je suis bien assez fort
Pour traverser ces tourments
Péripéties de l’avant

A préparer l’avenir
Ses joies et cet allant
En musique s’entend
Avec des gens contents

L’amertume se dilue
La rancœur est ailleurs
La franchise est de mise
Esquisses d’une vie nouvelle

J’ai mis à la poubelle
Les mauvais souvenirs
Remis à l’étalage
L’envie de rire et de sourire

De tout
De rien
Je m’en fous
Tout va bien.

170115

Précédent / Suivant

Sevrage

Allez, range ce pétard,
Tu vois pas que ça te met le cafard…

Et même si c’est dur
De se faire exclure
Mieux vaut seul un instant
Que toujours au gré du vent

Allez, range ce pétard,
Tu vois pas que ça te met le cafard…

La route est longue, petit ioda
Suis ton chemin, n’hésite pas
Des gens comme il te faut,
Il y en a, des tas

Allez, range ce pétard,
Tu vois pas que ça te met le cafard…

Et même si c’est dur,
Si par instants tu perds le courage
Regarde le ciel, son bleu et ses nuages
Après la rage vient le beau temps.

24012015

Précédent / Suivant

Mythique

Aventurier de l’espèce
Se mouvant dans l’espace
En quête d’une déesse
Véritable prêtresse.

Avec du répondant,
Toujours beaucoup d’allant,
Aimant la vie tout court,
Les plaisirs et l’amour.

Dans la sérénité
Allons donc chercher
Les bases d’un avenir
Fait d’entraide et de rires.

Musique en toile de fond,
Paroles paraboles,
Nos cœurs self symboles
Danse est hymne à la vie.

Horloge,
Puissante connaissance,
Dans les mythes se loge
La voix, la transcendance…

A la source des temps
Pour redonner du sens
Et toute sa quintessence
Aux seuls mots qui vaillent :

Existence sans démence,
Simplicité totale,
L’harmonie qui s’installe,
L’amour dans tous les sens…

270515

Précédent / Suivant

Avis de tempête

Dans ce monde de Narcisse
J’exorcise les vices
Et sublime mes craintes

Nettoyant les écuries
Du purin de l‘ennui
Je me calme à la vie
L’hypocrisie régnante
N’étant que le fumier
D’un idéal sans failles

Tout faire comme bon me semble
Pour que la terre en tremble
Vive la sincérité

Ecriture fière et dense
Nourriture de l’esprit
J’écris ce que je pense
Vous le crie
Vous le donne
Vous le danse

Créer est le chemin
L’alternative à tout
Le reste je m’en fous

Si plus rien ne m’étonne
Jamais je n’abandonne
Par dessus est la vie
En un mot comme encens

Donne, donne, donne !

18052015

Précédent / Suivant

La vie est belle

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

La vie n’est pas si compliquée
Quand on veut bien se donner la peine
Car c’est elle la reine, à tous notre odyssée

Créer un monde nouveau
En balayant les normes de ce réel si morne
N’est pas une utopie mais bien une symphonie

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

Ne gère pas ta vie
Laisse la plutôt couler dans les songes et les rêves
Elle est beaucoup trop brève pour ne rien signifier

Quant à la jalousie, l’arme des impuissants,
Méfie t’en comme la peste, c’est une épidémie,
La ruine de nos envies.

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

Solitaire et sincère, je me sens fort et fier
Pas de haine, même pas peur et aucune rancœur
La cause est des plus justes à crier le bonheur

En jouant, en riant,
De tous ces petits riens qui ne font que du bien,
A moi, à toi, à nous, à vous, à tous…

J’aime la vie qui s’écrie :
Manger, dormir, boire, aimer, rire…

26052015

Précédent / Suivant

Peau Dame

Un regard a suffi…
Instant tanné…
Le retour à l’envie.

Une Jolie brunette dont je ne connais le prénom
Au minois ouah ouah ouah ouah ouah ouah
Une voie de midinette et des yeux oulala

Qui, plongeant dans les miens
Les laissant me fixer
De leur intensité
Ont manqué me faire tomber…

Quitté les lieux le cœur léger
D’avoir ainsi, au débotté
Rencontré une aussi jolie dame

Qui d’un regard a fait renaître
Ce désir qui couvait…
Et de nouveau sous ma peau le frisson du plaisir…

Plus rien de dérisoire
L’espoir en bandoulière
L’envie d’en profiter

Toboggan de la vie ou,
Les muscles répondant au moindre tressaillement
Font de l’instant le plus beau des présents

Douce onde des eaux au si joli clapot
Filant entre les pierres
Dans une transe lucide

A la vie
A l’amour
Pour toujours
Et à jamais

Yé Yé Yé

07062015

Précédent / Suivant

La vie est un jeu (mais pas n’importe lequel)

Si la vie est un jeu,
Deux façons de jouer :

Le Game
Où tu fixes les règles
Sans même les respecter
C’est la perversité

Le Play
Où tu es dans le jeu
Sans bien même y penser
C’est la sincérité

Le premier est mortel,
Cruel et oppressant,
Il est la négation

Le second est vivant,
Gai et enivrant,
Il est la relation

J’ai joué à la vie
J’ai perdu la partie
Les dés étaient pipés
Le Game au lieu du Play

Les masques sont tombés
Plus rien à espérer
Faire en sorte d’oublier
Ce cauchemar plein d’attraits

Continuer à jouer
Avec ceux qui ont hérité
Et c’est un don du ciel
De cette faculté… d’aimer.

Petite mise au point,
Simplement le prélude
Au principe premier
Qui a pour nom respect.

14062015

Précédent / Suivant