1404 – Ainsi sois-tu

Ta vie fut, est et restera un mensonge
Quand, repensant à toi nue, parfois, j’y songe…

Notre histoire, parenthèse enchantée,
Fut celle d’un grand amour
Raison de son début autant que de sa fin…

Etranglée par la réalité, pure matérialité,
Tu auras renié les battements de ton coeur
Ton malheur en pâture
Pour ce clan des humeurs…

Mouvement contre nature

Etrange existence que cette vie inversée
Quand le faux dans sa sévérité devient la vérité
Ou l’amour, le vrai, le beau, le grand… éternel prohibé

Bêtise de ta classe finalement pas si classe
Dont je me suis lassé, protégé en fuyant à jamais
Mais qui n’a pas réussi à me faire oublier

Divine réalité

…Toi
Femme adorée
Mon amour honoré

Appétit pour la vie
Epicurienne dans l’âme
Ma Frida ma Kahlo

J’ai aimé ta liqueur
Ta substance ton odeur

L’essence de nos coeurs
Tendresse et bonne humeur

JHJ
140419

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2110 – Diabolique

A retrouver le verbe je cultive l’acerbe
Car ce qui vient au monde pour ne rien bousculer
Ne mérite ni égard ni patience dixit René Char
Poète contemporain qui vient me délivrer

L’existence est d’une grande démence
Et devenir fou en est assurément la plus grande élégance
Manipulateurs narcissiques et égoïstes
N’aurez jamais ni cette candeur ni cette chance

Ai tant de bonne humeur vous hais de tout mon coeur
C’est fini d’avoir peur et là est mon bonheur
Vous avanciez masqués époque révolue
C’est à vous de payer je veux que tout soit su

Vous cultivez l’horreur le malheur pour les autres
Incapables que vous êtes d’aimer tout simplement
Dans le monde actuel vous êtes les chaotiques les apocalyptiques
Des pervers des tueurs en série de la terre des mers et de la vie

Assoiffés du pouvoir de votre seul bon vouloir
En vous brillent les mille feux d’un enfer sur terre
Arrogance et mépris vous protègent aujourd’hui
Mais demain au fin fond de la nuit tout vous sera repris

Hypocrites vainqueurs l’entre soi vous protège
Un jour c’sera votre cercueil ainsi que son cortège
Vous vous mangerez le foie à défaut d’une vrai foi
En la vie et les autres que vous ne connaissez pas

Dans votre mauvais genre l’inceste se pratique
Ne dis rien à maman ta sœur est au courant
Moi je préfère la sieste au beau milieu d’un champ
Ou tout y est gratuit et ça c’est infini

Vade retro satanas

JHJ
21102019

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2306 – Narcisse

Le souffle, vitale inspiration 
Sort de la nuit des temps…
Je le cherche, tâtonnant
Passer dans le présent

Il m’a été donné de le connaître
Mais il me faut l’extraire, le révéler
Par ce travail incessant
Qui m’agite et parfois me quitte

Dans ce champ de narcisses
Estampillées Aubrac
Alchimie, parfum de l’absolu
Mélange de terre et d’eau

Nuit d’essence,
Processus créatif,
Système primitif,
L’animal se fait jour…

Le corps pour support,
L’esprit en harmonie,
L’amour, élixir du désir
Apparaît, fragile

L’absolu est un nu,
Ce vide existentiel
Qui nous fait si réel…
Parfum de l’inconnu

JHJ
230619

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1406 – L’être ou l’avoir

Détaché du matériel
Je rentre dans le réel
Cet univers si concret
Des rêves précipités

Le monde croule sous les déchets
Le malheur est devenu un marché
Business des forts aux dépens des dominés
Plus de morale seule la cupidité

L’amour se meurt
L’humour en cendres
Les idées trépassent
L’espérance est ignorance

Et dans ce vide interstellaire
Petite étoile de mer
Combat l’acidité
En quête de vérité

L’idée de gagner ou de perdre
N’est plus d’actualité
Il s’agit de garder,
Que dis je, de cultiver sa radicalité

Grandir n’est pas mourir
Vivre n’est pas survivre
L’émancipation est une vertu
La liberté son horizon… nu

Mon coeur est grand
Et mon esprit est fort
Mon corps aspire
Et mes idées respirent

Je suis vivant

JHJ
140619

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Libération

Souffrance juste avant la délivrance
La pire dans l’existence
Qu’on se doit de franchir
Pour que s’ouvre l’avenir…

Car si tu hésites à cet instant fatidique
Ton passé alors te happe, t’attrape, t’attache
Et en plein cœur te frappe…
Un seul coup suffit et ta vie est finie

Les fantômes habitent nos corps
Nos luttes sont intestines
Les autres sont nos ailleurs
Ils sont en cela bien meilleurs

Et si dans cette existence parfois tu tombes au champ d’honneur
Quand tu as donné le bon, le beau et le gentil,
Pas de place à la rancune ou à sa soeur l’aigreur…
C’est seulement le malheur en toi qui s’est enfui

N’ayant aucune prise alors il te méprise
Elle est bien là ta chance dans son indifférence…
Aussi ne suis-je pas malheureux
Juste en instance d’être heureux

JHJ
240717

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Zazen

Etre là
A la fois ici et ailleurs
Juste être là
Infini et intime à la fois

Recherche d’essentiel
Dans cet existentiel
Essence de la terre
Primauté du mystère

Tu es je suis nous sommes
Et dans ce mouvement
Nos pensées diluées
Se fondent… éternité

Je ne me bats plus
Et de l’eau de là haut
S’écoule dans mes veines
Le sang chaud de la vie

Une profonde inaction
S’installe la pulsation
D’inconscients collectifs
Mettant en vers le vif

Tuant ainsi la peur
Je barre alors le noir
Heureux je ris
Joyeux je crie

La vie est une montagne
Que je gravis ravi
Ebahi je jouis
A la vie je dis oui !

ZAZEN !

JHJ
10112017

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0612 – Amour tout temps

Vous les molosses colosses au pied d’argile
Carnassiers prédateurs pillards de nos milliards
Toutes ces potions amères que vous nous assénez
Font penser à Molière à ces temps mortifères

Où le pouvoir d’alors aimait la chasse à Courre
Le plaisir de tuer pour seule identité
L’amour tout temps violé
Semblable à aujourd’hui

A la hargne féconde qui envahit les rues
Je m’incline humblement en y participant
A vouloir soutirer et l’argent et la vie
Me jetez dans les bras de dame liberté

La plus terrible amante infidèle au possible
Invincible dans l’instant et pourtant si fragile
Cabossée, chahutée, éreintée, piétinée
C’est du fond de mon âme qu’elle réapparaît

Elle doit venir de loin de si loin tellement loin
Du fin fond de la terre que dis je de l’univers
Ayant tout traversé et vu et affronté
Le bon comme le mauvais la vie c’est compliqué

Et pour la simplifier il s’agit d’agiter le futur dans l’avenir
La marmite des sensibles, des fous, des utopistes
Sourire et bonne humeur envie de tout changer
Ce bien pour le meilleur et qui a tout du bon

Je veux que vous sautiez car vous le méritez
Au nom de qui nous sommes devant l’éternité
Justice humanité nature diversité
Féminin masculin tous deux réconciliés

Amour à tous les temps
Vive notre humanité

JHJ
06122019

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Tango

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo…

Seul dans la nuit, je reste en vie
Et quand j’entends Tango Tango,
Sang dans mes veines se fait ruisseau

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

Mon pas se presse sur le pavé,
Je vois la salle de mon quartier,
El Rosario, me voici prêt

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

Et sur la piste, des couples artistes….
Passion affleure sur grain de peau
Des corps à corps, encore encore

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

Aime le dos de cette brunette,
Cheveux au vent et fesses fières…
Pensées altières vont cadençant

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

Dans le chaos du mouvement,
Images et sons bien mélangés,
Le rouge, le noir, effet miroir

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

Et à la fin de la leçon,
Je rentre heureux chez moi ce soir,
La vie, les rêves pour seuls orfèvres

Tango, c’est chaud, Tango, c’est beau,
Tango Tango, voilà l’tempo

JHJ
100617

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Game au vert

Réseaux sociaux zéro social
Que faire devant sept écrans
Si ce n’est perdre sa vie son temps
Son instinct animal…

Va voir dehors si j’y suis
Me dis je en mon for intérieur
Quand plein d’infos saturées
Je concours à mon obésité…

Le cœur léger face au soleil
Mes envies se déglacent
Installant la pulsion vitale
Au fond de seize ames en pétales

Prenant à bras le corps
Les miasmes de la terre
Je me fais émissaire
D’un message tissé à l’or de la lumière

La paix est dans le vent
Les arbres les fleurs les oiseaux…
De cette nature berceau
Je m’inspire et aspire à…

Une seule terre pachamama
Un seul peuple humanitas
A mort les guerres rien à y faire
Vive l’expansion de l’univert

JHJ
140317

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Aristochattes

Les femmes ont la flamme
Dans leur corps hameçon
Ondulant sur les rythmes
D’un groove diabolique

De toutes les addictions
La plus grande affliction
Vient d’elles assurément
La vérité si j’mens

Les aimant corps et larmes
Chaque fois je trépasse
Perdant ainsi la vie
Pour en créer une autre

Chers êtres admirables
Vous êtes mon obsession
Je vous aime c’est normal
Vivre à fond est si bon

A qui mieux mieux
Je réclame ce calice
Présent venant des cieux
Il vaut tous les supplices

Et quand l’instinct vous guide
Il faut vous laisser faire
Dans ce jeu si aride
Qu’est la vie au long cours

Attendant patiemment
Je me fais exigeant
Je te sais prête à tout
Car je sais bien qu’au fond

D’abord et avant nous
La liberté c’est tout

JHJ
140317

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