L‘être ou l’avoir 14 06 2019

A cette nouvelle semaine
Débutée dans la nuit
D’un noir couleur café
Que me réserve t’elle
Elle-même ne le sait
Seule l’alternance entre soleil et lune
Dans le ciel étoilé de rêves inavoués
Fait briller mon astre d’une nouvelle conscience
Plus fine plus aiguisée plus maîtrisée
D’un côté arrimée à la terre ancestrale
Et de l’autre aimantée par cette création
Si vivace et vitale
Je fais face à l’espace
Entre jour dans la nuit
Entre eux deux silencieux
Assez de ce médiocre qui ne fait pas la vie
Ma générosité je le sais sera récompensée
Et si pour cela il me faut patienter
Il n’y a pas de problème
J’y suis prêt
JHJ
31072017
Sous la couverture nuageuse de ce ciel d’été
L’atmosphère qu’un petit vent transporte
Se charge de fraicheur
Belle journée de travail
A poncer les volets
Après les avoir reparés
Perdant la peur du vide
Corps et esprit se dérident
Demande de vie avide
Surpris je me décide
A la voir autrement
Faire disparaître la haine
Absolument
Etablir une société gagée
D’un amour plein et entier
Aimer sans jalouser
Parler sans dominer
Ecouter sans juger
Dialoguer avec ferveur
Construire sans peur
Eduquer au bonheur
Nous ne possédons rien
Nous sommes tout
Simplement
La vie est notre écrin
Que les hommes et les femmes, les vivants,
En deviennent lady amants
Soyons donc à la fois
Plus précis et plus légers
Dans nos diverses façons
Tout le travail est là
Apprendre la fierté
Grande responsabilité
Totale
Je dirai
La vérité.
JHJ
01082017
Rêves insomnie sommeil
Ces morceaux de la nuit
Composent la partition
De l’homme et ses questions
A la bouche
Tout doucement
Revient le goût de la félicité
Et de son amie, la simplicité
Le message fut clair
Fin de la domination
Recherche d’auxiliaires
Là est la solution
Petit le monde mais heureux ceux qui
Cherchant à vivre de façon authentique
Voient dans les relations saine relaxation
Les récréations de la confrontation
Bien loin de ces oiseaux plein d’aigreur
Qui, élisant domicile dans nos cheveux
Coupent tous ces fils qui nous lient heureux
Fils et filles de la terre
L’humanité est de la responsabilité de chacun
Ecoute et doute cultive l’humilité
Cherche les vérités
A l’inverse de ce qui se fait
Ainsi font font font
Les petites marionnettes
Ainsi font font font
Trois p’tits tours et puis s’en vont
JHJ
180817
Du bienfaisant au néfaste
En l’espace d’un instant
Quand tout d’un coup bascule
Et que tu me dis, voilà, c’est fini…
Dans l’intimité d’une conversation téléphonique
Ou j’étais allé chercher en cette fin de journée
Le réconfort dont j’avais tant besoin
Après avoir si durement travaillé…
Pendant dix huit mois j’ai écouté ta voix
Le sombre de ta vie tes ennuis tes tracas
Cherchant à distinguer le mal de la critique
Dans cette quête commune d’une vie authentique…
Dans la douceur de l’illusion de recoller à ton passé
Sur cet espoir, tu as claqué la porte violemment
Pour offrir notre présent aux fantômes de l’argent…
L’être aux dépens de l ‘avoir, lâcheté pour seul miroir.
Je soigne mon corps et ma psyché,
Digère l’injuste, la trahison,
Et compte bien rebondir…
Armé d’un grand sourire.
JHJ
23082017
A 6’30, plus besoin de dormir,
Me lève, instantané, juste envie d’un café
Tu veux ta liberté, te l’ai toujours laissée
Ça te semble compliqué la simple idée d’aimer
Tout ceci est un tout et a pour nom respect
C’est un fait singulier dont le pronom est nous
Dans cette quête de sens, tu veux prendre les devants
Quand tu sais bien qu’au fond, tu dois t’abandonner
Ce statut subalterne n’est en rien humiliant,
Celui de tout élève, un simple être apprenant
Car derrière cette attitude se cache l’autorité
Celle qui fait sans être fruit d’un travail acharné
Tout à la fois puissante,
Pacifique, exigeante
Dans l’amour de soi
Et des autres en mouvement
Dans ce ciel bleu azur se conjugue le présent
Donnant au temps qui passe la douceur de la bise
Je n’ai pas à t’aimer n’ai rien à redouter
Il n’y a rien à comprendre seulement tout apprendre
Douceur, humilité, amour, éternité, maximes de l’éternel
Font chaque jour alentours que la vie est si belle
D’une ambition totale ce message est très clair
L’amour ne suffit pas il est une équation
Une vie authentique
Aussi simple que géniale
Ne demande qu’une chose :
De tout laisser tomber
Et par ce geste s’ouvrir, à cette nécessité…
L’ amour le seul le vrai aime la liberté
JHJ
27082017
Ni humour,
Ni amour,
Une petite bourgeoise qui,
Possédée par l’argent,
Amasse, amasse, amasse,
Se lasse, se lasse, se lasse
Une vie sans fantaisie,
Juste un copier coller
D’effets défaits des fées
Alors, saltimbanque,
Ne croise pas ma route,
Elle est droite et sans doute
Car ce que je m’inflige
Ne doit pas t’affliger
Pense juste à t’envoler
Le grand amour il n’en existe pas,
L’humour moi connais pas,
Je suis la tradition.
Le désir le plaisir
Sont de sacrés gros mots…
Dans ma gorge coincée,
Je n’peux les faire sortir…
Aime moi,
S’’il te plaît
JHJ
29082017