Espoir

A cette nouvelle semaine
Débutée dans la nuit
D’un noir couleur café

Que me réserve t’elle 
Elle-même ne le sait

Seule l’alternance entre soleil et lune
Dans le ciel étoilé de rêves inavoués
Fait briller mon astre d’une nouvelle conscience

Plus fine plus aiguisée plus maîtrisée

D’un côté arrimée à la terre ancestrale
Et de l’autre aimantée par cette création
Si vivace et vitale

Je fais face à l’espace
Entre jour dans la nuit
Entre eux deux silencieux

Assez de ce médiocre qui ne fait pas la vie
Ma générosité je le sais sera récompensée
Et si pour cela il me faut patienter

Il n’y a pas de problème
J’y suis prêt

JHJ
31072017

Précédent / Suivant

La vérité

Sous la couverture nuageuse de ce ciel d’été
L’atmosphère qu’un petit vent transporte
Se charge de fraicheur

Belle journée de travail
A poncer les volets
Après les avoir reparés

Perdant la peur du vide
Corps et esprit se dérident
Demande de vie avide

Surpris je me décide
A la voir autrement

Faire disparaître la haine
Absolument 

Etablir une société gagée
D’un amour plein et entier

Aimer sans jalouser
Parler sans dominer
Ecouter sans juger

Dialoguer avec ferveur
Construire sans peur
Eduquer au bonheur

Nous ne possédons rien
Nous sommes tout
Simplement 

La vie est notre écrin
Que les hommes et les femmes, les vivants,
En deviennent lady amants

Soyons donc à la fois
Plus précis et plus légers
Dans nos diverses façons

Tout le travail est là
Apprendre la fierté 
Grande responsabilité

Totale
Je dirai

La vérité.

JHJ
01082017

Précédent / Suivant

Les petites marionnettes

Rêves insomnie sommeil
Ces morceaux de la nuit
Composent la partition
De l’homme et ses questions

A la bouche
Tout doucement
Revient le goût de la félicité
Et de son amie, la simplicité

Le message fut clair
Fin de la domination
Recherche d’auxiliaires
Là est la solution

Petit le monde mais heureux ceux qui
Cherchant à vivre de façon authentique
Voient dans les relations saine relaxation
Les récréations de la confrontation

Bien loin de ces oiseaux plein d’aigreur
Qui, élisant domicile dans nos cheveux
Coupent tous ces fils qui nous lient heureux
Fils et filles de la terre

L’humanité est de la responsabilité de chacun
Ecoute et doute cultive l’humilité
Cherche les vérités
A l’inverse de ce qui se fait

Ainsi font font font
Les petites marionnettes
Ainsi font font font
Trois p’tits tours et puis s’en vont

JHJ
180817

Précédent / Suivant

L’achetée

Du bienfaisant au néfaste
En l’espace d’un instant
Quand tout d’un coup bascule
Et que tu me dis, voilà, c’est fini…

Dans l’intimité d’une conversation téléphonique
Ou j’étais allé chercher en cette fin de journée
Le réconfort dont j’avais tant besoin
Après avoir si durement travaillé…

Pendant dix huit mois j’ai écouté ta voix
Le sombre de ta vie tes ennuis tes tracas
Cherchant à distinguer le mal de la critique
Dans cette quête commune d’une vie authentique…

Dans la douceur de l’illusion de recoller à ton passé
Sur cet espoir, tu as claqué la porte violemment
Pour offrir notre présent aux fantômes de l’argent…
L’être aux dépens de l ‘avoir, lâcheté pour seul miroir.

Je soigne mon corps et ma psyché,
Digère l’injuste, la trahison,
Et compte bien rebondir…
Armé d’un grand sourire.

JHJ
23082017

Précédent / Suivant

Gaz !

A 6’30, plus besoin de dormir,
Me lève, instantané, juste envie d’un café

Tu veux ta liberté, te l’ai toujours laissée
Ça te semble compliqué la simple idée d’aimer
Tout ceci est un tout et a pour nom respect
C’est un fait singulier dont le pronom est nous

Dans cette quête de sens, tu veux prendre les devants
Quand tu sais bien qu’au fond, tu dois t’abandonner

Ce statut subalterne n’est en rien humiliant,
Celui de tout élève, un simple être apprenant
Car derrière cette attitude se cache l’autorité
Celle qui fait sans être fruit d’un travail acharné

Tout à la fois puissante,
Pacifique, exigeante
Dans l’amour de soi
Et des autres en mouvement

Dans ce ciel bleu azur se conjugue le présent
Donnant au temps qui passe la douceur de la bise

Je n’ai pas à t’aimer n’ai rien à redouter
Il n’y a rien à comprendre seulement tout apprendre
Douceur, humilité, amour, éternité, maximes de l’éternel
Font chaque jour alentours que la vie est si belle

D’une ambition totale ce message est très clair
L’amour ne suffit pas il est une équation

Une vie authentique
Aussi simple que géniale
Ne demande qu’une chose : 
De tout laisser tomber

Et par ce geste s’ouvrir, à cette nécessité…
L’ amour le seul le vrai aime la liberté

JHJ
27082017

Précédent / Suivant

Tragique

Ni humour,
Ni amour,
Une petite bourgeoise qui,

Possédée par l’argent,
Amasse, amasse, amasse,
Se lasse, se lasse, se lasse

Une vie sans fantaisie,
Juste un copier coller
D’effets défaits des fées

Alors, saltimbanque,
Ne croise pas ma route,
Elle est droite et sans doute

Car ce que je m’inflige
Ne doit pas t’affliger
Pense juste à t’envoler

Le grand amour il n’en existe pas,
L’humour moi connais pas,
Je suis la tradition.

Le désir le plaisir
Sont de sacrés gros mots…

Dans ma gorge coincée,
Je n’peux les faire sortir…

Aime moi,
S’’il te plaît

JHJ
29082017

Précédent / Suivant

1404 – Ainsi sois-tu

Ta vie fut, est et restera un mensonge
Quand, repensant à toi nue, parfois, j’y songe…

Notre histoire, parenthèse enchantée,
Fut celle d’un grand amour
Raison de son début autant que de sa fin…

Etranglée par la réalité, pure matérialité,
Tu auras renié les battements de ton coeur
Ton malheur en pâture
Pour ce clan des humeurs…

Mouvement contre nature

Etrange existence que cette vie inversée
Quand le faux dans sa sévérité devient la vérité
Ou l’amour, le vrai, le beau, le grand… éternel prohibé

Bêtise de ta classe finalement pas si classe
Dont je me suis lassé, protégé en fuyant à jamais
Mais qui n’a pas réussi à me faire oublier

Divine réalité

…Toi
Femme adorée
Mon amour honoré

Appétit pour la vie
Epicurienne dans l’âme
Ma Frida ma Kahlo

J’ai aimé ta liqueur
Ta substance ton odeur

L’essence de nos coeurs
Tendresse et bonne humeur

JHJ
140419

Précédent / Suivant

2110 – Diabolique

A retrouver le verbe je cultive l’acerbe
Car ce qui vient au monde pour ne rien bousculer
Ne mérite ni égard ni patience dixit René Char
Poète contemporain qui vient me délivrer

L’existence est d’une grande démence
Et devenir fou en est assurément la plus grande élégance
Manipulateurs narcissiques et égoïstes
N’aurez jamais ni cette candeur ni cette chance

Ai tant de bonne humeur vous hais de tout mon coeur
C’est fini d’avoir peur et là est mon bonheur
Vous avanciez masqués époque révolue
C’est à vous de payer je veux que tout soit su

Vous cultivez l’horreur le malheur pour les autres
Incapables que vous êtes d’aimer tout simplement
Dans le monde actuel vous êtes les chaotiques les apocalyptiques
Des pervers des tueurs en série de la terre des mers et de la vie

Assoiffés du pouvoir de votre seul bon vouloir
En vous brillent les mille feux d’un enfer sur terre
Arrogance et mépris vous protègent aujourd’hui
Mais demain au fin fond de la nuit tout vous sera repris

Hypocrites vainqueurs l’entre soi vous protège
Un jour c’sera votre cercueil ainsi que son cortège
Vous vous mangerez le foie à défaut d’une vrai foi
En la vie et les autres que vous ne connaissez pas

Dans votre mauvais genre l’inceste se pratique
Ne dis rien à maman ta sœur est au courant
Moi je préfère la sieste au beau milieu d’un champ
Ou tout y est gratuit et ça c’est infini

Vade retro satanas

JHJ
21102019

Précédent / Suivant

2306 – Narcisse

Le souffle, vitale inspiration 
Sort de la nuit des temps…
Je le cherche, tâtonnant
Passer dans le présent

Il m’a été donné de le connaître
Mais il me faut l’extraire, le révéler
Par ce travail incessant
Qui m’agite et parfois me quitte

Dans ce champ de narcisses
Estampillées Aubrac
Alchimie, parfum de l’absolu
Mélange de terre et d’eau

Nuit d’essence,
Processus créatif,
Système primitif,
L’animal se fait jour…

Le corps pour support,
L’esprit en harmonie,
L’amour, élixir du désir
Apparaît, fragile

L’absolu est un nu,
Ce vide existentiel
Qui nous fait si réel…
Parfum de l’inconnu

JHJ
230619

Précédent / Suivant