Te nommer… Ce serait te flatter. Tu te reconnaîtras… Et c’est pas mal déjà
Tes élans de tendresse Aussi rares que l’or Auront réussi à tuer mon enthousiasme Pour finir en sarcasmes… Consternant
Tes façons de faire brutales Ont tout abimé, tout bousillé Et face à ça, simple mâle, Mes fusibles ont pété Humiliant
Mais ayant de la ressource, Pu retrouvé la source, M’y suis abreuvé jusqu’à plus soif… L’inspiration revenue… Toute honte bue
Du pire se repaître Puis le porter à la lumière Pour le faire disparaître, Ainsi fête est la poésie… Atmosphère
Je n’ai aucune haine, Seulement de la peine, Personne n’est parfait… C’est une grande qualité… Sérénité
Le goût de la vie, Aucune prise de tête, L’humour de retour Et le corps en mouvement… Esthète
L’envie de ne pas plaire à tout le monde De nouveau jouer tout en démesure et en sincérité Mon rire est intérieur, il est le grand vainqueur Liberté, ma dernière conquête
Pendant deux cents ans, le capital a fait diversion… Les ouvriers avaient droit à la moitié de la valeur ajoutée… Normal, ce sont eux qui la créent pendant que les rentiers Se faufilent, affairés, dans le sérail des cabinets.
Par les portes entrouvertes de divers ministères, Ils font passer leurs projets les plus sinistres aux ministres Faisant des précaires les nouveaux parias de notre société… L’histoire a basculé, hélas, du mauvais côté.
Demandez aux grecs ce que veut dire austérité… Pauvreté, exclusion, misère, où est la dignité ? Peut être faut il leur retirer le soleil, la culture, la mer et les abeilles… Valorisation culturelle du travailleur méritant à l’éthique cathodique et consumériste.
EH ! Y A PAS UN PROBLEME LA ?
Eh oui, salariés, on vous l’a faite à l’envers, La vérité n’est pas si perverse, Dans les faits, la domination d’une minorité qui profite, profite, profite Et que rien ne semble pouvoir arrêter
L’économie est un ensemble de concepts Qui sont censés nous expliquer la réalité Mais il est très facile de les manipuler Pour naturaliser les inégalités…
Au service de leurs ambitions personnelles, Les jeunes requins oublient la notion d’intérêt général En imposant à la majorité des idées arriérées, Un plan de licenciement, quelques indemnités, l’aumône sans la pitié.
L’humain, l’environnement, la vie sont des variables occultées Par la croissance et la productivité, le court terme pour gravité. Manichéisme, perversité, les dictateurs profitent de la peur, Les opportunistes semblent avoir gagné mais….
L’arbre qui cache la forêt n’empêche pas la forêt de pousser.
A semer comme nous le faisons, Un jour, il suffira de se baisser pour récolter Et si l’automne s’annonce et que l’hiver est long Le printemps se chargera d’une nouvelle clarté
Intérieure avant tout dans cette recherche d’accord majeur Extérieure après tout car il n’y rien de meilleur L’amour est harmonie et sollicitude Et c’est dans la solitude qu’il se construit, prélude
Il ne demande et n’exige rien Est autonome et sans attente A la fois sublime et sacré Et se recrée dans la détente
En toi en moi en nous Pas la moindre suspicion Il est révélation de qui nous sommes Sans concession
Il forge le coeur et l’esprit D’un amour sans condition Si ce n’est celle, étincelle, D’une humanité exprimée.