Bedous

C’est ici à Bedous
Pyrénées atlantiques
Que je trouve la ressource

Le tonnerre gronde
Et la pluie s’invite, petite
Amenant la fraicheur, douce heure

En vacance de tout,
Je me suspends au temps
Appréciant le moment

A l’ombre des noisetiers
Les idées terre à terre
Amènent la lumière

Lentement mais surement
S’arriment les attaches
D’un futur bleu azur

L’esprit de nouveau pur
Le corps pour armature
Le cœur en grand seigneur

La pluie a remplacé les pleurs
L’envie a supplanté l’ennui
L’amour a terrassé la peur

Et c’est un grand honneur
Que d’être ce soir invité
Par Christophe et Martine

Tchin tchin

210715

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Parabellum

Ni l’amour
Ni l’humour
C’est la mort
Que tu aimes

Je n’ai plus peur
De le dire à haute voix
Ce que tu m’as fait
Est vraiment dégueulasse

Il est tellement plus facile
A petit feu de tuer les plus simples envies
Plutôt que d’en avoir
Espèce de garce

Sous des dehors bourgeois et bien éduqués
L’intérieur est pourri
Enfant qui n’a jamais grandi
Qui se croit tout permis

Agissant dans le silence de l’intimité
Par des injonctions paradoxales
Faisant l’effet d’une balle
Ton chemin est de cadavres parsemés.

Mais la corde a cassé
Le pendu s’est barré
Et s’en est bien tiré
Il n’a aucun regret

Son cœur est à l’ouvrage
De nouveau n’a plus peur
C’est son plus bel hommage
Et la fin de l’horreur

L’honneur est retourné
A son intégrité
Et ne fait que du bien
C’est pour ça qu’il est fait

010815

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Résilience

Te nommer…
Ce serait te flatter.
Tu te reconnaîtras…
Et c’est pas mal déjà

Tes élans de tendresse
Aussi rares que l’or
Auront réussi à tuer mon enthousiasme
Pour finir en sarcasmes…
Consternant

Tes façons de faire brutales
Ont tout abimé, tout bousillé
Et face à ça, simple mâle,
Mes fusibles ont pété
Humiliant

Mais ayant de la ressource,
Pu retrouvé la source,
M’y suis abreuvé jusqu’à plus soif…
L’inspiration revenue…
Toute honte bue

Du pire se repaître
Puis le porter à la lumière
Pour le faire disparaître,
Ainsi fête est la poésie…
Atmosphère

Je n’ai aucune haine,
Seulement de la peine,
Personne n’est parfait…
C’est une grande qualité…
Sérénité

Le goût de la vie,
Aucune prise de tête,
L’humour de retour
Et le corps en mouvement…
Esthète

L’envie de ne pas plaire à tout le monde
De nouveau jouer tout en démesure et en sincérité
Mon rire est intérieur, il est le grand vainqueur
Liberté, ma dernière conquête

150815

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Philosophe

Rien ne me sera donné
Je dois tout arracher
Dans cette vie présente
Faite de vide et d’absence

Une semaine auparavant
Un weekend étonnant
Et quelques jours plus tard
Adieu, c’était trop bien

Il n’y a rien à comprendre
Apprendre ou bien défendre
L’absurde est une valeur
J’en connais la teneur

Ne me demandez pas
D’être ce saltimbanque
Qui rit de ses échecs…
Le sourire est assez

Pour faire bonne figure
Adoptez Epicure
Se contentant de rien
Tout est toujours très bien

13122015

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Lucide

Avec toi, je suis moi
Avec moi, tu es toi…
Et notre altérité
Effet de toute beauté

Ca ne se mendie pas
L’amour, Il est là… là.
Et quand y en a plus,
Dignité et vertu…

Avec toi, je suis moi
Avec moi, tu es toi…
Et notre altérité
Effet de toute beauté

Pas de psy, pas de doc,
Pas de divan, pas de médoc,
Se rendre à l’évidence…
Deux vies de connivence.

Avec toi, je suis moi
Avec moi, tu es toi…
Et notre altérité
Effet de toute beauté

Là est la liberté
Contrainte par cette réalité
De ne pas vivre ensemble
Et de s’aimer, j’en tremble

Avec toi, je suis moi
Avec moi, tu es toi…
Et notre altérité
Effet de toute beauté

C’est ainsi
C’est soit il
Pas de fatalité
Juste une destinée

Avec toi, je suis moi
Avec moi, tu es toi…
Et notre altérité
Effet de toute beauté

140615

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L’animal et l’enfant

C’est tell ‘ment mieux de rendre heureux
A créer d’la joie, à s’engager
A faire reculer le malheur
Dans le monde et ailleurs

La joie céleste est le cœur du sage
Qui nourrit le monde
Et si le bonheur est inaccessible
Soyons heureux sans lui

L’important reste l’autre
Qui toujours nous attend
La vie nous est offerte
Y a juste à la transmettre

Pourquoi devoir choisir
Entre l’animal et l’enfant quand
Les deux en nous cohabitent…
Autant les rendre vivants

Transcendance
Connivence
Partage
Humanité

Seront le jardin de nos consciences
Lieu d’un amour grandissant
Qui, dans une transe lucide
Réconcilie en nous

L’animal et l’enfant.

13122015

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Ethique de l’époque

Pendant deux cents ans, le capital a fait diversion…
Les ouvriers avaient droit à la moitié de la valeur ajoutée…
Normal, ce sont eux qui la créent pendant que les rentiers
Se faufilent, affairés, dans le sérail des cabinets.

Par les portes entrouvertes de divers ministères,
Ils font passer leurs projets les plus sinistres aux ministres
Faisant des précaires les nouveaux parias de notre société…
L’histoire a basculé, hélas, du mauvais côté.

Demandez aux grecs ce que veut dire austérité…
Pauvreté, exclusion, misère, où est la dignité ?
Peut être faut il leur retirer le soleil, la culture, la mer et les abeilles…
Valorisation culturelle du travailleur méritant à l’éthique cathodique et consumériste.

EH ! Y A PAS UN PROBLEME LA ?

Eh oui, salariés, on vous l’a faite à l’envers,
La vérité n’est pas si perverse,
Dans les faits, la domination d’une minorité qui profite, profite, profite
Et que rien ne semble pouvoir arrêter

L’économie est un ensemble de concepts
Qui sont censés nous expliquer la réalité
Mais il est très facile de les manipuler
Pour naturaliser les inégalités…

Au service de leurs ambitions personnelles,
Les jeunes requins oublient la notion d’intérêt général
En imposant à la majorité des idées arriérées,
Un plan de licenciement, quelques indemnités, l’aumône sans la pitié.

L’humain, l’environnement, la vie sont des variables occultées
Par la croissance et la productivité, le court terme pour gravité.
Manichéisme, perversité, les dictateurs profitent de la peur,
Les opportunistes semblent avoir gagné mais….

L’arbre qui cache la forêt n’empêche pas la forêt de pousser.

191216

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La force hait la violence

Quand tu sais où aller,
Tu n’as pas à forcer…
Mais là, désemparé,
Violence est évidence.

Amie de la misère,
Des amours éphémères,
Des plus grands désespoirs,
Elle importe la mort…

Elle est aussi la force,
Quand enfin dépassée,
Te montrant l’autre face,
Un jour, elle disparaît

Et transforme la vie
De milliards d’humains
Par la seule vertu
D’avoir changé la mienne…

Retranscrire l’émotion,…
Dans une même prière,
Eveiller tous les cœurs…
A la révolution…

Des corps et des esprits,
Sans haine ni violence
Avec force et amour
Face à la mort et pour la vie.

290516

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Ca pousse !

Tu n’es pas là…
Et pourtant…
C’est entre mes doigts
Que je te sens, là.

Ta peau est une plaie brulante,
Une boule de feu dormant,
Qui te fait si aimante
Dans une belle tourmente

J’aime ton cul, ton corps, tes petits seins
A les réveiller, sur l’instant,
De caresses douces et rondes,
Quand nos baisers se fondent.

Tu es le chocolat,
Je suis la vanille,
Pour moi, la fève, orfèvre,
A toi, la gousse, ma douce.

17042014

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Confidence

A semer comme nous le faisons,
Un jour, il suffira de se baisser pour récolter
Et si l’automne s’annonce et que l’hiver est long
Le printemps se chargera d’une nouvelle clarté

Intérieure avant tout dans cette recherche d’accord majeur
Extérieure après tout car il n’y rien de meilleur
L’amour est harmonie et sollicitude
Et c’est dans la solitude qu’il se construit, prélude

Il ne demande et n’exige rien
Est autonome et sans attente
A la fois sublime et sacré
Et se recrée dans la détente

En toi en moi en nous
Pas la moindre suspicion
Il est révélation de qui nous sommes
Sans concession

Il forge le coeur et l’esprit
D’un amour sans condition
Si ce n’est celle, étincelle,
D’une humanité exprimée.

191014

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