La vie est belle

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

La vie n’est pas si compliquée
Quand on veut bien se donner la peine
Car c’est elle la reine, à tous notre odyssée

Créer un monde nouveau
En balayant les normes de ce réel si morne
N’est pas une utopie mais bien une symphonie

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

Ne gère pas ta vie
Laisse la plutôt couler dans les songes et les rêves
Elle est beaucoup trop brève pour ne rien signifier

Quant à la jalousie, l’arme des impuissants,
Méfie t’en comme la peste, c’est une épidémie,
La ruine de nos envies.

Manger, dormir, boire, aimer, rire…

Solitaire et sincère, je me sens fort et fier
Pas de haine, même pas peur et aucune rancœur
La cause est des plus justes à crier le bonheur

En jouant, en riant,
De tous ces petits riens qui ne font que du bien,
A moi, à toi, à nous, à vous, à tous…

J’aime la vie qui s’écrie :
Manger, dormir, boire, aimer, rire…

26052015

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Peau Dame

Un regard a suffi…
Instant tanné…
Le retour à l’envie.

Une Jolie brunette dont je ne connais le prénom
Au minois ouah ouah ouah ouah ouah ouah
Une voie de midinette et des yeux oulala

Qui, plongeant dans les miens
Les laissant me fixer
De leur intensité
Ont manqué me faire tomber…

Quitté les lieux le cœur léger
D’avoir ainsi, au débotté
Rencontré une aussi jolie dame

Qui d’un regard a fait renaître
Ce désir qui couvait…
Et de nouveau sous ma peau le frisson du plaisir…

Plus rien de dérisoire
L’espoir en bandoulière
L’envie d’en profiter

Toboggan de la vie ou,
Les muscles répondant au moindre tressaillement
Font de l’instant le plus beau des présents

Douce onde des eaux au si joli clapot
Filant entre les pierres
Dans une transe lucide

A la vie
A l’amour
Pour toujours
Et à jamais

Yé Yé Yé

07062015

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La vie est un jeu (mais pas n’importe lequel)

Si la vie est un jeu,
Deux façons de jouer :

Le Game
Où tu fixes les règles
Sans même les respecter
C’est la perversité

Le Play
Où tu es dans le jeu
Sans bien même y penser
C’est la sincérité

Le premier est mortel,
Cruel et oppressant,
Il est la négation

Le second est vivant,
Gai et enivrant,
Il est la relation

J’ai joué à la vie
J’ai perdu la partie
Les dés étaient pipés
Le Game au lieu du Play

Les masques sont tombés
Plus rien à espérer
Faire en sorte d’oublier
Ce cauchemar plein d’attraits

Continuer à jouer
Avec ceux qui ont hérité
Et c’est un don du ciel
De cette faculté… d’aimer.

Petite mise au point,
Simplement le prélude
Au principe premier
Qui a pour nom respect.

14062015

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P’tit tchat’

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

A force de consommer
Les êtres et les consciences,
L’avoir est devenu
Hélas, une vertu,

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Sur cette fausse route,
Les illusions, les doutes,
Deviennent le serment
De sectaires si croyants

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Envoie les se faire foutre
Sans regrets ni remords
Pervers si ordinaires
Qui jouent avec nos nerfs

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Et tu t’épanouiras
Dans les rires et la joie
Oublié, résilient, digéré…
Dieu, Allah et le yoga

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Aime la vie telle qu’elle est
Rien n’est à exiger
Offre toi corps et âme
Et elle t’en rendra gré.

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu.

Je serai là pour toi
Dans ton cœur, tatoué
Aimer sait tout donner
Sans jamais regretter.

Pourquoi aller chercher si loin
Ce que t’as sous les yeux…
L’amour est le chemin,
L’étincelle et le feu

190615

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Sapienza

Apprendre…
A se dés éduquer
Prendre la vie telle qu’elle est…
Partie deux…

De l’existence

Mettre au feu
Croyances et dépendances
Religion de l’humain
Seuls les arts en puissance

Expression

L’altérité bien balancée,
L’autre, apôtre de notre présent
La réciprocité pour tout venant….
Sont les sésames, les clés

Rien à cacher

Je donne
Je prends
Je rends
Je sens

Animal

Adieu, cerbères du cérébral
Elémentaire, fondamental,
L’instinct, pulsion vitale
A de nouveau sa place…

Corps à corps

Altesse,
Du haut de sa prestance
Distingue le beau du bon
Faisant gicler le lait…

Voie lactée

Poussière d’étoile
Envolée du lyrique
Amène brique par brique
A construire le désir….

Bâtisseur

En cela
Nul pouvoir
Un zeste de savoir
La sagesse, allégresse

Un nom pour dire tout ça…

SAPIENZA

190615

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Géolocalisation

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

L’amour n’est plus, envolé, disparu,
Ereinté par sa fragilité, son authenticité
Tué pour ce qu’il est

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Que n’ai je pas bien fait
Pour ainsi me retrouver
Ballotté, lessivé, torpillé ?

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Cette société me désole et m’affole
Elle a perdu la foi dans son humanité
Traitant son prochain comme s’il était un chien

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

L’acceptation tacite de ce néo-fascisme
Par ces hommes et ces femmes, peuple sans révolte
Me rend tout sauf serein

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

Dénoncer cet état de fait
Me fait déjà du bien
Et ceci n’est pas rien

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

En offrant ces paroles
Colportées par Eole
Faites qu’elles fassent école

Elles portent l’espérance
Ce sera mon obole
Devoir de citoyen

Que suis je venu faire sur terre ?
Suis je ce prophète, celui d’une nouvelle ère,
Ou tout simplement un métèque ?

230615

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Chance

Quand dans l’enfance,
Il t’a été donné la chance
D’être aimé sans limite
Pour ce que tu es
Tu peux tout traverser

Tu peux te faire confiance
Affronter les échéances
Tout envoyer balader
Quand plus rien ne te va
Et que tu te sens piégé

La solitude n’est pas une maladie
Mais juste un interlude
Pour un instant dans la vie
Retrouver le respect
Et ton intégrité perdue

Si tu t’es fait baiser
Ne cherche pas à te venger
La vie est ainsi faite
Que tes bourreaux n’auront jamais
Que des nèfles quand tu verras les trèfles

A quatre feuilles pour rouler
Caché dans les nénuphars
De très jolis pétards
En riant à la vue
Deux jolies fesses dans tes mains
Ta tête entre ses seins

Rien de prétentieux
Ni d’irrévérencieux
La foi dans une humanité
Gorgée de sentiments authentiques
Appelant autant à la révolte
Qu’à l’idée de se rouler dans les blés

La femme est l’avenir
De l’homme du futur
Qui tous deux dépassant leurs égos
Et rassemblant leurs énergies
Bâtiront le monde de demain
Quelque chose de plus sain.

260615

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Balance

Quand tu es partie
J’ai cru devenir fou
Invoqué les ancêtres
Balayé tous les paraître

Pourquoi avoir été si con
De croire en cupidon
Tu n’en n’avais l’étoffe
Et encore moins le coffre

Pas de bras pas de chocolat
Mon instinct me l’avait dit
J’aurais du l’écouter
Au lieu de m’accrocher

Si la leçon est rude
Que je la trouve injuste
Elle a pour bénéfice
De m’avoir fait connaître le vice

Un amour carnivore
N’apporte que la mort
Extinction du désir
Il n’y rien de pire

Un an de pénitence
Pour une histoire très rance
Maintenant je balance
Partage d’expérience

Mesdames et messieurs
Méfiez vous de ces gens

Qui, jamais satisfaits,
Vivant dans le passé
Toujours se plaignent

Qui, toujours indécis,
Jamais ne se décident
A vous en fatiguer

Qui, jamais sincères,
Vous encensent puis vous éreintent
Jusqu’à vous faire craquer

Dix huit mois de ce régime
M’auront mis sur le flan
Pourtant je suis solide

Alors, restez méfiants.

120715

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Féministe

Femmes,
Aimez les hommes,
Les vrais,
Les authentiques,

Car, à force de méprises
Vous laissez sur le quai
Ceux qui vous respectaient
Dans une solitude amère

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

J’aime les femmes avant tout,
Pas les garces, les gamines,
Les connasses, les pétasses
Qui d’elles mêmes se lassent

Je fustige ces féministes,
Avec leur sexe en étendard,
Qui, dans leur haine de l’homme
Abiment plutôt qu’aimer

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

Une femme reste une femme
Un homme reste un homme
Alors, cultivons les différences
Demande d’équité et pas d’égalité

Face à la bêtise si répandue hélas
Changeons d’état d’esprit
Sans distinction de race, de classe ou de zizi…
Là est le difficile, combattons le facile

Le sexe n’est pas une arme
La vie n’est pas un drame
L’amour pas le pouvoir
Etre plutôt qu’avoir

Et ainsi grandir grâce à l’autre,
Pour faire enfin qu’ensemble,
Jouissance et plaisir, hauteurs du désir,
Se combinent parfaitement

Hommes,
Aimez les femmes,
Les vraies,
Les authentiques,

Elles sont l’humanité.

040715

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Mané

Le vent dans les feuilles
M’amène à te penser
Toi, Mané, ma grand mère
La mère de mon père

Tu étais la douceur
Celle qui me tricota
Un jour avec amour
Un pantalon de laine

Sur mes joues coulent …
Quelques larmes
Ces caresses de l’âme,
Essence de l’esprit

Dans la reconstruction,
Les souvenirs heureux,
Des petits cailloux blancs
Sur le chemin de vie

Le reflet du bosquet de feuillus
Miroite sur la rivière
Toutes impressions premières
De cette mise au vert

L’Aveyron est la source
Celle de mes racines
Et j’y puise la force
Pour vous la couler douce.

Merci à toi, Mané
Je suis très fier tu sais
De tout ce que tu as fait
Toujours bien tricoté.

200715

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