Divine comédie qu’est la vie,
La musique me traine
Sur les pas de Verlaine.
Jouant les variations,
Les plumes en pleins et déliés
Couchent des émotions
A peine imaginées.
Dans ce mystère de la création,
L’artiste, impromptu, se transforme
Evolution, en artisan, petite main nue.
Aux fulgurances de l’instant,
Succèdent les errances du moment
Modifiant à la marge
Ce premier jet d’images.
De quel talent te prévaux-tu
Pour ainsi croire mon frère
Que la rature n’est pas
Le signe du poète qui erre ?
Le plus dur reste à faire
Ecrire en comparaison
N’est qu’une aimable distraction.
Lu, c’est pas une affaire…
Mise en scène théâtrale
Sur un fond musical,
Je préfère.
JHJ
24032006