2904 – L’air du temps (ZEITGEIST)

Les yeux empêchés tels des chevaux de trait
Affublés d’œillères pour les faire avancer droit
Les hauts fonctionnaires s’affairent
Hamsters dans leur cage de verre

Incapables de faire face à la réalité, obnubilés
Ils font avec zèle ce qui est ordonné
Même si c’est n’importe quoi … ouah ouah…

Dans ce bordel sans nom je me bats

Ma parole n’est pas entendue et mes idées dénigrées
Mais au fond je sais que j’ai raison petit fils de l’Aveyron
Alors je m’adapte en captant la lumière
Et repars au combat fier d’être le fils du père

Ils n’auront pas ma peau cette bande de nigauds
Si leur vie est mesquine la mienne est anonyme
Son socle est d’honnêteté et de sincérité
De la bonne qualité autant la cultiver

Et si il me faut être seul à cet instant
Je prends acte de cette condition
Conséquence de cette exigence
D’une parole qui grave balance

La mode est à la collaboration
Dépression collective d’une majorité sans nom
Moi je prends les chemins de traverse
M’enivrant de paresse

Fontaine de mon inspiration
L’écriture est ma nature
Et son silence fait d’harmonie
A la force du génie…

Se draper en elle
S’y lover tout entier
Le créateur pour seul auteur
D’un festin étoilé

JHJ
29042020

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